Après la tenue des élections législatives et dans le cadre des efforts déployés pour la formation du nouveau cabinet, l’Association des banques a réitéré hier « l’engagement du secteur bancaire libanais, en toutes circonstances, à appliquer les règles de la conformité et de la transparence sous la houlette des autorités fiduciaires et de contrôle officielles ».
Dans un communiqué publié hier, l’association a réitéré « son attachement à la performance connue et distinctive du secteur bancaire en matière de bonne gestion des risques et de respect de l’action bancaire internationale de manière précise, notamment les règles américaines et européennes, afin de garantir l’intégration sûre et permanente du Liban au sein du système financier international ».
Les législatives se sont déroulées dans un climat international tendu entre les États-Unis et l’Iran, à la veille de l’imposition de nouvelles sanctions américaines contre des parties accusées de financement clandestin du Hezbollah.
L’association a exprimé sa satisfaction après la tenue de l’échéance législative « dans des circonstances sécuritaires calmes et des mesures organisationnelles et administratives saines, qui ont constitué un succès pour le régime et le gouvernement, et consacré la pratique démocratique du peuple libanais ». L’association a souhaité que la tenue de cette échéance « constitue le début d’un saut qualitatif dans la vie publique du Liban en vue de plus de dynamisation de l’action des institutions constitutionnelles, de la pratique des administrations publiques, du flux économique national, de la lutte contre la corruption et du renforcement du pouvoir de l’État ».
L’association a ensuite appelé « l’ensemble des forces politiques à mener à bon port les échéances constitutionnelles à venir dans les plus brefs délais possibles, notamment à accélérer la formation du nouveau cabinet ». « L’une des priorités de la déclaration ministérielle et du plan d’action du nouveau gouvernement pour la prochaine étape devrait être la mise à exécution des réformes radicales et structurelles promises aux plans financier, administratif et économique, ainsi que la mise en application des résolutions prises par les instances internationales et dans le cadre des conférences qui ont précédé les dernières législatives (Paris, Rome et Bruxelles), compte tenu des initiatives, projets et engagements qu’elles comportent et qui incitent au développement économique et à la stabilité sociale au Liban », note le communiqué.
L’association a souligné « à l’unanimité la nécessité de l’édification d’un État juste et capable, sans que ce dernier ne partage son autorité avec quiconque ». L’association a enfin rappelé dans ce cadre que « le peuple libanais a enduré un nouveau fardeau fiscal important dans le but de renforcer l’État dans toutes ses fonctions ».